La réalité, mode d’emploi

 
Réalité

En lisant « Un merveilleux malheur » de Boris CYRULNIK, j’ai été frappée par l’histoire des petits otages de « Human Bomb ».

Ces enfants de maternelle, séquestrés pendant deux jours par un homme portant une ceinture d’explosifs, auraient été plus traumatisés par l’intervention de leurs sauveteurs que par leur preneur d’otage. D’après l’auteur, leur institutrice aurait eu l’idée géniale de faire passer ce terroriste pour un acteur et grâce à cet ingénieux stratagème, les enfants se seraient crus au cœur d’un jeu, alors qu’en réalité, leur vie était gravement menacée.

De façon plus légère, j’ai le souvenir d’un déjeuner chez un diplomate au Togo. On m’y avait servi une viande dont le goût ne m’avait pas interpelée sur le moment. Lorsqu’à la fin du repas, j’ai appris qu’on m’avait fait manger du chien, je me suis sentie trahie et j’ai commencé à ressentir des nausées. Ce qui est étonnant c’est qu’aujourd’hui, lorsque je repense à ce moment, je me rappelle la saveur âcre de cette viande. Or si je suis parfaitement honnête, je sais bien qu’au départ, son goût ne m’avait pas frappée outre mesure. C’est donc mon mental qui a fabriqué ce ressenti déplaisant probablement parce qu’au moment où j’ai découvert la réalité, j’ai éprouvé un très fort sentiment de dégoût.

Ces deux récits illustrent l’immense fossé qu’il peut y avoir entre la réalité et la manière dont on la perçoit. Ils nous démontrent que ce ne sont pas les évènements qui nous blessent mais la perception et le souvenir que nous en avons. Et ce constat offre de grandes perspectives en matière de « réparation».

En effet, si rien ni personne ne pourra jamais changer le passé, il est tout à fait possible de modifier le regard que nous portons sur lui. Car ce regard peut se transformer, il peut évoluer. J’en veux pour preuve le dégoût que procure la toute première gorgée de vin comparée au plaisir qui nait de la dégustation d’un grand cru lorsque le palais est apprivoisé. 

Grâce au Reiki, il est possible de changer notre ressenti vis-à-vis des moments éprouvants de notre histoire personnelle. Il existe effectivement un puissant outil que l’on appelle « le traitement sur le passé[i] ». L’objectif de cette technique est de modifier à l’aide de l’énergie, la perception que nous avons d’un traumatisme, de transformer l’émotion attachée à cet évènement pour retrouver paix et sérénité par rapport à cette expérience.

Changer le ressenti, c’est une façon de réécrire l’histoire. Une histoire où le protagoniste n’est plus une victime mais un spectateur, lui offrant ainsi la possibilité de prendre du recul. Il peut alors observer les faits libérés de leur dimension émotionnelle et mieux comprendre ce qui s’est joué à cet instant précis.

Ce processus permet non seulement de soulager la brutalité de ce souvenir mais également de modifier les fausses croyances que ce dernier a générées. Travailler sur notre passé nous permet donc de nous apaiser, de nous affranchir de nos limites et ouvre la porte à de grandes avancées personnelles.

La réalité est multiple. Transformer notre perception du passé et le regarder de manière constructive pour en tirer des enseignements nous permet d’aller de l’avant. C’est une des étapes du processus qui nous permet de créer la réalité que nous souhaitons vivre. Dans ce cheminement, le Reiki est un allié des plus précieux.

[i] Le traitement sur le passé s’enseigne lors de la formation au deuxième degré de Reiki.

Pour en savoir plus sur la formation c’est par ici. Et pour s’inscrire à un stage de Reiki, c’est par :