Eduquer ses enfants dans le calme et la bienveillance

 
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Aujourd’hui, pour changer, je voudrais parler « éducation ». Le lien avec le Reiki ne saute pas aux yeux, je vous l’accorde, je me permets donc une petite explication.

Le Reiki est certes une technique énergétique, mais c’est aussi, et c’est très important, un outil de développement personnel. Lorsque Mikao Usui a conçu son système, il l’a doté d’une dimension spirituelle en formulant les 5 idéaux du Reiki*. Ces idéaux nous incitent à développer ce qu’il y a de meilleur en nous et nous amène à nous libérer de tout ce qui entrave notre évolution.

Une fois initiée au Reiki, j’ai décidé de mettre en pratique ces merveilleuses idées. Et bien évidemment, ce fut moins aisé que je ne l’avais imaginé. Il faut du temps pour se déprogrammer de ses mauvaises habitudes et moi, par nature, je n’avais jamais le temps. Avec mes enfants, c’était absolument flagrant. Je voulais absolument être une mère parfaite avec ce qu’il faut d’amour, de patience et de fermeté. Et mes petits trésors deviendraient évidemment des adultes heureux, autonomes et hautement spirituels.

Puis est arrivé le temps des premiers conflits. Je me dévouais, me sacrifiais même, à ces adorables petits êtres mais ces ingrates n’écoutaient rien. Je tentais patiemment de leur faire entendre raison, parfois ça marchait, parfois non. À mon grand dam, il m’est arrivé plus d’une fois de me transformer en un véritable dragon. « Pas très Reiki tout ça madame ! » me disais-je ; ça me valait de belles séances d’auto culpabilisation ! En effet, les deux premiers idéaux du Reiki sont très clairs, « pas de colère », « pas de préoccupation ». Et moi, à chaque conflit, je bafouais allègrement ces belles résolutions.

La solution m’est apparue à la lecture des livres d’Adèle FABER et Elaine MAZLISH. Ces ouvrages donnent toute une palette de tuyaux pour amener nos enfants à coopérer. On y apprend comment les écouter vraiment, et comment les comprendre mieux. On apprend à formuler une critique qui leur donne envie de s’améliorer au lieu de vouloir se rebeller. On y trouve de véritables alternatives à la punition et quand on s’y met « ô miracle », les pitchouns se prennent en charge et les conflits se désamorcent. Bon bien-sûr, il y a toujours des moments compliqués. Ces livres ne sont pas des grimoires remplis de formules magiques. Et une éducation reste une éducation : cela demande de la patience et de la répétition. Mais petit à petit nos enfants prennent confiance en eux, ils bâtissent une saine estime d’eux-mêmes et prennent plaisir à coopérer. Ils font les choses non pas pour obéir et se soumettre mais parce qu’ils ont compris qu’il était bon de les faire. Et que des parents joyeux et épanouis sont plus sympas à vivre que de perpétuels grognons.

La cerise sur le gâteau, c’est que ces astuces marchent avec tout le monde. Peu à peu, la communication s’améliore avec tous et en premier lieu avec son conjoint. Alors si vous aussi vous cherchez comment éviter de mettre une fessée à vos petits turbulents, si vous voulez amener vos petits rebelles à devenir plus coopératifs, précipitez vous sur ces livres et vous y trouverez des tonnes de solutions.

Elever mes enfants sans colère et sans préoccupation ! Etre honnête avec moi-même et respecter mes sentiments ! Permettre à mes filles de savoir ce qu’elles veulent et à connaître objectivement leur propre valeur ! Je me répète peut-être mais vraiment, je trouve ça très « Reiki » !

 

« Parents épanouis, Enfants épanouis » et « Parler pour que les enfants écoutent et écouter pour que les enfants parlent » d’Adèle FABER et Elaine MAZLISH – Editions Relations Plus